Le cuir est d’autant plus perméable à l’air qu’il est moins enduit (pigmenté). Les cuirs aniline à l’aspect naturel et à la fleur dont les pores sont apparents sont plus respirants que les cuirs homogènes conventionnels protégés et gaufrés, qui pourraient être comparés au polyuréthane (similicuir) à cet égard, et qui conservent à leur tour une plus grande respirabilité que le PVC (polyvinyle).
En principe, moins qu’un tissu, car l’usage lui donne un bel effet de vieillissement, particulièrement apprécié et agréable dans les anilines, le tissu ne vieillit pas avec le temps, il s’abîme simplement.
Les cuirs d’origine ne sont ni épais ni fins, c’est le résultat du croisement du grain (couche extérieure, ameublement) et de la refente (couche intérieure, maroquinerie) qui confère l’épaisseur que l’on apprécie et qui dépend exclusivement de l’aspect final que l’on veut donner au cuir tanné (grain plus marqué, dureté, souplesse, etc. ….).
Le cuir n’a pas de couleur définie avant d’être tanné, et c’est au cours du processus de tannage qu’il est teint pour obtenir la couleur souhaitée (la couleur naturelle est une fantaisie).
Le cuir est-il plus respectueux de l’environnement que les matières synthétiques ?
Les industries peuvent adopter des systèmes plus ou moins respectueux de l’environnement, tant dans le processus de fabrication du cuir que dans celui des produits synthétiques. Quant à la fourrure naturelle, son utilisation est un moyen de valoriser les ressources animales.
Oui, le polyuréthane, contrairement au PVC (polyvinyle), est biodégradable, et cette vertu est également l’un des paramètres techniques qui doivent être analysés lors du choix des différents degrés de résistance à la dégradation du polyuréthane (hydrolyse), qui se mesure en semaines de résistance au « test de la jungle », chaque semaine correspondant à une année d’utilisation dans des conditions défavorables.
C’est le plus noble des polyuréthanes, il est utilisé pour créer des cuirs synthétiques dont la résistance à l’hydrolyse (dégradation due à la sueur, à la lumière, à la température et à l’humidité) est supérieure à 5 ans.
Quelle est la résistance optimale d’un polyuréthane ? Pour les tissus d’ameublement, nous recommandons de ne pas travailler avec une hydrolyse inférieure à 3 ans, alors que pour les applications automobiles et nautiques, elle devrait être supérieure à 5 ans. Le polyuréthane ayant par nature une très grande résistance à l’abrasion, il est recommandé de prendre en compte des facteurs tels que l’adhérence et la flexion comme paramètres déterminants dans le choix.
Non, le polyuréthane étant biodégradable, il n’est pas optimal pour une utilisation en extérieur, car l’hydrolyse le détériore rapidement. Le polyvinyle (PVC) convenablement traité pour résister à la lumière du soleil est une option parfaite pour un usage extérieur, car son caractère impérissable et sa grande solidité en font le produit idéal pour les installations extrêmes.
Oui, parce que la couche compacte de surface doit être épaisse et lourde pour assurer une bonne abrasion, c’est un produit idéal pour recouvrir les meubles exposés à l’eau.
Non, le polyvinyle est actuellement fabriqué sans métaux lourds et son utilisation n’est pas toxique.
Actuellement, en Europe, la norme UNE 1021 parties 1 et 2 est la norme obligatoire à utiliser dans les communautés et les projets qui doivent respecter le CTE (code technique de la construction). Depuis 2006, les anciennes normes MI, M2… ont été annulées en Espagne et la nouvelle norme a été adaptée. Cette norme est largement basée sur la capacité du tissu à empêcher le feu de pénétrer à l’intérieur du rembourrage. Il ne s’agit pas du tout, comme beaucoup le pensent, d’un test d’extinction au cours duquel le tissu ne s’enflamme pas en position verticale (rideaux). En France, en Allemagne, en Italie et en Angleterre, l’ancienne norme est encore utilisée dans chaque pays, ce qui entraîne des coûts d’homologation élevés pour chaque produit. Les secteurs du nautisme, de l’automobile, de l’aviation, du ferroviaire et du transport ont des réglementations spécifiques.
L’anti-tache est un film protecteur de résine fluorée qui prévient les taches et qui est adopté par les tissus de différentes marques commerciales. Il ne constitue en aucun cas une garantie d’imperméabilité et n’empêche pas les taches à cent pour cent. Il existe des traitements très résistants qui parviennent même à empêcher les taches d’encre et de stylo d’adhérer au tissu, comme notre finition « Splash Nanotech ».